Tuesday, January 08, 2008

 

Nouvelle année 2008: bilan et perspective

Cher frère, chère soeur
Depuis Adam jusqu’à Jean Baptiste, les temps des prophètes se sont accomplis. Dès lors la
Bonne Nouvelle du Royaume est prêchée et les violents se l’arrachent. Aujourd’hui je suis soumis à cette violence non pas à cause de ma propre volonté mais à cause de celui qui m’y a soumis.

Tout d’abord je voudrais te souhaiter très bonne et heureuse année 2008. Que le Seigneur te
bénisse et t’accorde ses grâces merveilleuses, qu’il te conduise par sa main dans la plénitude des
bénédictions qu’il tient en réserve pour les déployer en ta faveur tout au long de cette année, Amen.

Pour ma part je te partage mon bilan et les perspectives qui sont devant moi. Car je sais ta
fidélité envers Dieu et je sais que tu prendras à coeur de me confier dans le Seigneur.
2007 a été l’année de la grâce dans sa plénitude, l’année ou le Seigneur a accompli sa fidèle
promesse à mon égard, et a pourvu une aide pour le pèlerinage terrestre. A lui va toute ma
reconnaissance, à lui soit la Gloire, l’Honneur et la Puissance à jamais. La Bible dit « compte les bontés de l’Eternel et n’en oublie aucune ». Comme je désire obéir à cette Parole et j’ai le sentiment de ne pas pouvoir le faire car ses bontés à mon égard son innombrables.
Mais 2007 a aussi été l’année de l’entrée de plein fouet sur le champ de bataille d’un lieutenant
qui faisait l’expérience d’une guerre froide et sans merci pour la première fois. Car s’il m’est arrivé de prier pour ma sécurité, la protection de mes proches, le pain quotidien, le pardon des péchés, la croissance de l’Eglise, la protection des leaders, l’enlèvement du voile qui recouvre toutes les nations, c’est pourtant bien la première fois que je me retrouve sur le champ d’une bataille rageuse et grondante. C’est la guerre partout, des archers, des fantassins, des troupes montées, un dragon, des cris de terreur, des bruits assourdissants, mais aussi des cris de victoire.

Bien souvent nous enfants de Dieu manquons d’intelligence - comme le Seigneur l’a dit - à nous
faire avec nos « richesses de ce monde » des amis qui nous accueilleront dans les tabernacles éternels quand ces biens viendront à nous manquer. Parfois nous manquons même de la sagesse nécessaire pour veiller pendant les temps de fastes afin de tenir bon pendant les jours mauvais. Quand tout va bien nous nous réjouissons de l’instant et ne pensons pas à nous recommander entre les mains de Dieu. Quand tout va bien nous voulons jouir de la plénitude qui nous vient en tant que « surcroit » de notre quête de Dieu en oubliant « l’intérieur de la coupe », la relation et l’alliance avec Dieu qui est la source de nos bénédictions. Combien notre Dieu doit se sentir insatisfait par le comportement de beaucoup de ses enfants qui ne laissent pas le vase d’or du Saint Esprit pénétrer au plus profond de leur coeur pour faire couler le fleuve d’eaux vives. Combien doit – il se sentir insatisfait de notre attitude quand nous n’allons pas par l’Esprit sonder son coeur et prier selon les désirs de son coeur plutôt que selon nos propres désirs. Combien doit – il se sentir insatisfait quand nous trouvons les prétextes nécessaires pour ignorer
sa Parole lorsqu’elle nous recommande d’accomplir les mêmes oeuvres que lui et même de plus
grandes. Combien le coeur de notre Père doit être rempli de tristesse quand nous savons ce qu’il déclare être la synthèse de la loi et des prophètes « Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur, de toute ta force et de toute ton âme et tu aimeras ton prochain comme toi-même » et pourtant que notre coeur ne languit pas vers Dieu sinon le Dimanche, ou que notre force est consacrée à l’acquisition des richesses de ce monde, ou que notre âme est envoutée par des plaisirs charnels, matériels ou intellectuels qui n’ont aucune connexion avec les cieux. Combien notre Dieu est triste quand nous avons un grief dans notre coeur contre un frère et que nous nous refusons à pardonner, que nous vivons dans la douleur et l’amertume, quand nous faisons des imprécations dans le secret de notre pénombre. Jean a demandé au Seigneur « Veut – tu que nous fassions descendre le feu du ciel » sur cette ville samaritaine qui ne les accueillait pas lors de leur passage sur Jérusalem, mais Jésus les a repris. Combien notre Père désirerait reprendre certains de ses enfants qui nourrissent des pensées haineuses ou de meurtre.

2008 est l’année de mes 30 ans. Et je bénis Dieu qu’à l’orée de cette année il m’ait déjà donné
une mesure de son Esprit, et le cri de mon être c’est d’entrer dans la plénitude du Saint Esprit selon Ezéchiel et selon Jean, afin de connaitre la volonté parfaite de Dieu pour ma vie, mon foyer, mon quartier, ma ville, mon pays, mon continent, ma terre. Car aimer Dieu comme nous l’enseigne Jean 14 et 15 c’est écouter ses commandements et les appliquer « réellement », non pas prétexter de les appliquer. Je prie que Dieu m’apprenne à l’aimer davantage car je ne sais pas encore l’ « aimer de tout mon coeur, de toute ma force et de toute mon âme », j’en suis même loin. Mais ce désir est ancré en moi, et l’Eternel m’a soumis à la guerre, donc je lutte de toute ma force pour « apprendre à l’aimer ». Les armes de mon combat sont les armes de Dieu. En les portant le Seigneur me fortifie et me fait tenir debout, ma force est en Dieu.
Cette année 2008 est pour moi une année de Destinée, de Temps et de Circonstances entre les
mains du Maître. La Bible déclare que les projets que forme le coeur dépendent de l’homme mais la réponse que donne la bouche vient de Dieu. Un projet qui est dans mon coeur est de proclamer la Bonne Nouvelle partout où le Seigneur m’enverra le faire, ce faisant accomplir la volonté de Dieu vis – à – vis des hommes comme Christ l’a fait. Je n’ai par moi-même ni la force morale, ni la force physique, ni les moyens matériels, ni les moyens financiers, ni les structures nécessaires à la réalisation d’un tel projet, mais je sais une chose : j’ai reçu et je recevrai une puissance, le Saint Esprit qui vient d’en haut et je serai son Témoin, dans ma maison, dans mon quartier, dans mon lieu de travail, dans ma ville, dans mon pays, dans mon continent et dans ma terre. Dieu a choisi les choses insignifiantes de ce monde pour confondre les sages de ce monde, car la sagesse de Dieu est folie à l’entendement humain. Car l’Eternel déclare aussi « ma grâce te suffit car ma puissance se manifeste dans la faiblesse ».

Comme les choses visibles procèdent des choses invisibles, nous semblons parfois lutter contre
des structures matérielles, celles qui bloquent nos papiers, rendent difficiles nos circonstances, ou tournent en ridicule nos projets par un manque de moyen. Mais notre combat est contre les structures invisibles érigées par l’ennemi de notre Père, notre ennemi, l’adversaire de notre Seigneur, notre adversaire. Ce lion rugissant et dévorant qui cherche une proie à dévorer à la moindre occasion.

Ma vie ne sera désormais jamais plus la même car bien que notre naturel humain développe en
nous la tendance à la défensive plutôt que l’attaque, le Seigneur m’a positionné dans son armée :

Alléluia !!!! La Bible déclare qu’un soldat n’a pas à se soucier des affaires de la vie civile, mais tout ce dont il se soucie c’est de plaire à l’officier aux ordres duquel il répond. Telle est désormais ma volonté : tout faire pour plaire à mon commandeur en Chef, le maréchal Jésus, le chef de l’armée de l’Eternel. Si j’ai un positionnement dans l’armée de Dieu c’est bien pour combattre, et si je ne combat pas je suis un déserteur, un fugitif et un lâche. Mais bien plus que dirais – je de ma foi. Si la vie de soldat était facile ou évidente les armées seraient plus nombreuses. Mais la guerre est notre réalité, bien que souvent nous voulions jouer à la politique de l’autruche qui en cachant sa tête dans le sable croit échapper au chasseur « Si je ne le vois pas se dit elle cela doit signifier qu’il ne me voit pas non plus ». Au contraire notre adversaire est redoutable en stratégies acquises au fil des millénaires et en étude de l’homme pour mieux le piéger. Ses agents s’activent sans cesse car dans son monde il n’est point de pitié. Si nous
refusons de voir son action cela n’implique pas pour autant qu’il n’agit pas. Il est menteur, voleur et tueur et la vérité n’a jamais résidé en lui : il était meurtrier dès le commencement. Mais nous n’avons pas à le craindre car nous avons la victoire sur lui, la victoire qui triomphe du monde et de son prince c’est notre foi.

La foi ! Comme je désire avoir plus de foi. La Bible dit ayez foi en Dieu. Si ma foi était plus grande
que celle – ci je serai plus avancé sur le chemin du pèlerin. Mais grâces soient rendues à Dieu qui a plus foi en nous que nous n’en avons en nous même : il revient sans cesse adapter nos circonstances afin qu’elles soient en faveur de l’accomplissement de son plan, quand nous rejetons notre part de responsabilité dans l’accomplissement de sa volonté, part de responsabilité qu’il a déterminé selon le sage conseil de sa volonté. Si j’avais plus de foi je serai comme Jésus levé à l’aurore me retirant dans le coin solitaire pour prier et rempli de la Puissance du Saint Esprit. Je serai comme lui rempli de la connaissance de Dieu et de la connaissance de tout le message biblique, de tout le message du salut.

Mais l’Esprit de Dieu accomplit son oeuvre et nous fait avancer pas après pas dans son fleuve. Notre Dieu a laissé des adversaires dans la terre promise pour apprendre le combat à la nouvelle génération, il désire donc que tout ceux qui sont enrôlés dans son armée soient propres au combat, soient aguerris.

Notre foi, est le bouclier qui éteint toutes les flèches enflammées de notre ennemi. Il est de notre
ressort de prendre l’épée et de frapper.

2008 est une année de Destinée, notre Seigneur ouvre une porte que nul ne peut fermer sur
Ismaël. Ismaël, Dieu l’entend. Dieu entend ses pleurs, ses cris, son oppression : son cri contre l’injustice, le meurtre, la domination, la colonisation, son cri face à sa perte d’identité. Les Seigneurs de cet enfant exercent leur autorité avec un bras de fer sur lui tandis que se trouvant loin de son « père » il se sent rejeté. Dieu entend le cri de son âme opprimée, emprisonnée par Satan et jetée dans une geôle. Dieu entend son cri dans le désert et Dieu voit la femme qui se tient près de lui et qui détourne son visage attristée de le voir mourir de faim et de soif dans le désert, cette femme qui détourne son visage et qui s’éloigne pour ne pas le voir mourir atrocement. Et pourtant c’est cette femme l’Eglise que Dieu appelle à le sauver « Femme, regarde lui dit il le puits d’eaux près duquel tu te tiens et porte lui (Ismaël) à boire ». C’est à l’Eglise de porter à Ismaël l’eau vive qui lui redonnera force et vigueur et qui deviendra en lui une source d’eaux vives qui jaillira jusque dans l’éternité. C’est à cette femme de lui ouvrir les
yeux afin qu’il voit qu’il se meure de faim et de soif près d’un puits d’eaux vives. Que Dieu ouvre nos coeurs et nous fasse sentir la compassion de son coeur pour Ismaël dont il entend le cri de détresse. Que Dieu ouvre nos coeurs pour que nous soyons cette sentinelle qui veillons sur son âme. Dans Ezéchiel au chapitre 3, le prophète est décrit comme une sentinelle ayant une responsabilité devant Dieu : écouter la Parole qui sort de la bouche de Dieu et avertir le méchant. S’il n’avertit pas le méchant son sang retombe sur les mains du prophète. S’il l’avertit et qu’il se détourne ou pas, le prophète est sauf. Combien parmi les enfants d’Ismaël sont devenus méchants et des bombes humaines à cause du voile posé sur leur intelligence. Combien d’entre eux cultivent la cruauté et la destruction tout en pensant honorer Dieu. Notre avertissement n’est pas un avertissement pareil à celui du prophète Ezéchiel au chapitre 3 tandis qu’il s’adresse à un peuple endurci. Israël avait reçu les oracles et les alliances du Dieu
Vivant, Ismaël a passé toute sa vie en se répétant « Dieu n’est pas un Père et Dieu n’a pas de fils ».

Notre responsabilité est similaire à celle d’Ezéchiel au chapitre 37 tandis qu’il s’adresse aux
ossements desséchés, car Dieu nous demande de prophétiser sur cette nation au coeur desséché par la distance qu’ils ont mise entre eux et Dieu, car nous assure – t – il, ces ossements reprendront vie. Pour 2008 je prie de tout coeur que notre peuple prenne les armes. Que notre peuple livre bataille et que notre peuple remporte la victoire éclatante. Je prie que les veilleurs parmi nous soient remplis d’audace, pour aller auprès de notre président, recueillir pour le monde les décisions favorables en vue du pays dans lequel nous Le représentons en tant qu’ambassadeurs de Christ. Je prie que Dieu donne à notre peuple, la paix et l’assurance de la victoire. Je prie que Dieu donne la compréhension, la sagesse et l’intelligence à tous ses enfants. Je prie qu’il leur donne la révélation des choses qu’il tient encore cachées concernant les batailles, concernant ses projets à cours terme pour nos nations, ainsi que les différentes décisions qu’il prendra. La Bible déclare que l’Eternel ne fait rien sans l’avoir révélé à ses serviteurs les prophètes. La Bible déclare aussi que le témoignage de Jésus c’est l’Esprit des
prophéties. Je prie que pour 2008 l’Esprit des prophéties soient abondamment répandu dans le peuple de Dieu. Je prie que 2008 soit une année d’ébranlement des fondations du monde selon qu’il est écrit une fois de plus l’Eternel ébranlera les cieux et la terre. Que Dieu nous bénisse abondamment en cette année, qu’il envoie des myriades d’ouvriers dans les champs de sa moisson et qu’il fasse luire nos visages par l’éclat de sa gloire.

Amen

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